Ouidah

Ouidah est une petite ville située à 38 kilomètres environs de Cotonou. Elle s’est développé à partir du 17ème siècle grâce à la traite négrière. A son apogée au 18ème siècle, Ouidah a vu des milliers d’esclaves transiter dans les forts anglais, portugais et français. Au 19ème siècle, elle accueillait plusieurs anciens esclaves revenus du Brésil. La plupart étaient des artisans et des commerçants qui ont assuré la prospérité de la ville et qui est devenu avec la disparition du commerce des esclaves, un marché d’échange des productions d’huile de palme. De plus, des maisons de commerce européennes s’y sont installées à la fin du siècle. Après la domination coloniale française, Ouidah devient un centre administratif secondaire et son économie a décliné pour laisser place à la nouvelle capitale Porto Novo et à la ville portuaire Cotonou qui est devenue le principal centre économique du pays. 

Aujourd’hui, Ouidah n’est qu’une ville sanctuaire, souvenir de la traite des esclaves et d’une économie qui a marqué durant plus de deux siècles l’Afrique noire, et surtout la mémoire d’une société ancienne, magnifiée dans les divinités et les cultes des ancêtres.  Il est reconnu également pour être la capitale du Vaudou.

Ouidah regorge de plusieurs sites touristiques :

Le temple des pythons

C’est le principal temple vaudou de la ville, il est accessible à tout le monde. Il abrite environs deux cent pythons inoffensifs. La plupart des passants mettent les pythons au cou pour faire des photos avec. Il est interdit de les tuer ou de le manger parce qu’ils sont vénérés. Dans ce temple, se trouve une jarre sacrée qui est utilisée tous les 7 ans pour célébrer une grande fête dans l’objectif de purifier la ville. Dans un coin du temple, il y a un grand arbre qui incarne l’esprit des anciens où le prêtre y effectue souvent des rituels et des sacrifices d’animaux.

Le musée Zinsou

C’est l’unique musée d’art contemporain de l’Afrique de l’Ouest. Il joue un rôle social, culturel, social et éducatif. Il a ouvert ses portes à Ouidah en Novembre 2013 dans un bâtiment historique afro-brésilien, il a été construit en 1922. Il accueille une à deux expositions chaque année dans le but de faire découvrir l’art africain moderne. Son entrée est également accessible à tous.

La basilique de l’Immaculée Conception de Ouidah

C’est le principal lieu de culte de l’église catholique de la ville. Elle a été construite en 1903 à l’initiative de Monseigneur Louis Dartois, premier vicaire apostolique du Danhomey, et a été achevée en 1909. C’est un produit de l’architecture néo-gothique européenne ; elle a été élevée au rang de basilique mineure par le pape Jean-Paul II le 9 novembre 1989. Le premier office de l’Immaculée conception a réuni près de 4000 personnes, dont les chrétiens et des adeptes du vaudou.

Le fort portugais 

Le fort portugais de Ouidah ou encore appelé Fort Sao-Jao-Baptiste-de-Ajuda, a été bâti en 1721 par un capitaine de marine Joseph de Torres. Sous contrôle portugais, le fort permettait de maintenir les relations diplomatiques et commerciales avec le pouvoir en place. C’est un ancien fort défensif. Ce fort permet de se rendre compte de la dimension militaire du lieu, des canons, des logements du gouverneur et des soldats de l’époque.

Il existait trois fort à Ouidah : les forts anglais, les forts portugais et les forts français, ils furent laissé à l’abandon après l’abolition de l’esclavage au début du 19ème siècle. 

 

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