Tu veux connaître mon histoire ?
J’ai tracé le chemin des esclaves.
Tes ancêtres béninois ont marché péniblement sur mon corps.
Avant d’être embarqués de force sur des navires par les envahisseurs.
Pendant près de 200 ans, j’ai été le parcours malheureux de la traite négrière.
Mais ce passé douloureux est derrière moi, aujourd’hui.
Je me suis réinventé.
Et j’ai fait renaître la joie de me parcourir.
Je suis la route des pêches.
D’une longueur d’environ 40 kilomètres, la route des pêches autrefois, route des esclaves, s’étend de Cotonou à Ouidah. C’est l’un des projets d’aménagement du territoire les plus importants du sud du Bénin. Il vise à développer l’économie régionale et nationale, et bien sûr le tourisme béninois. C’est l’identité même de l’histoire de la traite négrière au Bénin, autrefois royaume du Danxomè.
Bordé par l’océan Atlantique, ses nombreuses plages et des centaines de cocotiers, cette route est l’un des plus beaux paysages routiers de notre chère patrie le Bénin.
La route des pêches, est également un lieu prisé des pêcheurs, d’où l’appellation « route des pêches ». Ce n’est un secret pour personne que la plupart des habitants de Cotonou aiment aller à la plage le week-end. Pour passer du bon temps, se détendre ou se ressourcer. La plupart du temps, les sportifs et les amoureux de la nature s’y retrouvent pour des tournées sportives et balnéaires.
De plus, il y a de nombreux bars et restaurants le long de cette route, ce qui explique que même en semaine, elle est grouillée de monde. C’est quasiment impossible de venir au Bénin sans y faire un détour. Plusieurs complexes hôteliers et restaurants voient progressivement le jour le long de cette route.
